En venant en Argentine, un de mes rêves était de voir les fameuses chutes d’Iguazú. Sentir toute leur puissance, leur force impressionnante et leur majesté. Mais Iguazú, ce n’est pas tout près – vraiment pas tout près du tout – de Buenos Aires où nous vivons actuellement. Plus de 1200 kilomètres pour être précise. En fait, les chutes d’Iguazú sont vraiment isolées en Argentine, dans le Nord-Est du pays, à la frontière avec le Brésil.
Alors que nous allons bientôt descendre vers le Sud du pays, je ne voulais pas rater l’occasion de faire un petit crochet par les chutes d’Iguazú tant que nous sommes encore dans le Nord de l’Argentine. Ni une, ni deux, j’y suis partie en week-end la semaine dernière, Ari préférant rester à Buenos Aires après une semaine chargée.
J’ai quitté Buenos Aires jeudi après-midi pour un retour lundi matin. Plus de 40h de bus et des souvenirs époustouflants plein la tête !
Arrivée à Puerto Iguazú
Jeudi, des pluies diluviennes se sont abattues sur Buenos Aires. J’arrive donc trempée en début d’après-midi au terminal de Retiro, d’où partent des bus aux quatre coins du pays et vers les pays alentours. Normalement, les bus partent à l’heure en Argentine, c’est ce que tout le monde m’avait dit. Mais la situation n’est pas normale. Les compagnies de bus ne s’étaient pas préparées à cette pluie battante et aux inondations qui vont avec. Je discute avec quelques argentins, personne ne sait quand le bus arrivera enfin, et la gare est remplie de gens qui attendent.
3 heures plus tard. Le bus arrive enfin. Nous partons.
Après quelques heures, les précipitations sont derrière nous et je commence enfin à sécher ahah. Le voyage commence !
Les paysages et les régions défilent alors que nous faisons route vers le Nord. On bouquine, on écoute de la musique, on grignote, on dort. Et le temps passe… Une vingtaine d’heures plus tard, en milieu d’après-midi, j’arrive à Puerto Iguazu. Fatiguée mais heureuse 😉
Je n’ai pas le temps de me rendre au parc national d’Iguazú le jour même au final, car il est un peu tard. Après avoir posé mes affaires à l’auberge, je décide donc de découvrir la ville et d’aller à la triple frontière.
Cet endroit magnifique marque la confluence du Rio Iguazú et du Rio Paraná, et la rencontre des frontières de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay. Le point de vue surplombe les fleuves ; époustouflant ! A côté, la balade le long du fleuve Iguazú, sur l’avenue Rio Iguazú est aussi très belle, tranquille et bien aménagée.
J’ai par contre trouvé la ville de Puerto Iguazú sont grand intérêt. C’est une petite ville, tournée vers le tourisme, avec surtout des restos (j’en ai testé deux et n’ai vraiment pas été convaincue) et des magasins de souvenirs. Les prix sont y sont aussi relativement élevés. Enfin, l’intérêt est d’aller au parc national bien sûr 🙂
Randonnées dans le parc national d’Iguazú, côté argentin
N’ayant pas tant de temps sur place, j’ai décidé de me concentrer sur la partie argentine du parc national d’Iguazú. Vraiment splendide !
Pour me rendre au parc national depuis Puerto Iguazú, j’ai pris le bus (260 pesos l’aller-retour, à partir de la station de bus dans le centre ville, en décembre 2018). Et il y a des bus toutes les 20 minutes à partir de 7h du matin. Levée de bonne heure, je prends un rapide petit déjeuner à la boulangerie en face de la gare et achète de quoi déjeuner (des empanadas et des petites pâtisseries). Très pratique cette boulangerie et ils ont plein de bons gâteaux !
Et c’est parti ! J’arrive au parc un peu avant 8h et prend mon billet d’entrée (700 pesos en décembre 2018). Le parc ouvre à 8h et il y a pas mal de monde. J’ai un peu peur que ce soit bondé mais en fait, 95% des touristes se dirigent vers le petit train qui va vers le centre du parc et vers la Ganganta del Diablo. Laissant les chemins de marche quasi déserts à cette heure là 🙂 Parfait !
Le sentier vert me mène à l’intérieur du parc, jusqu’à la station Cataratas d’où partent plusieurs chemins qui permettent de voir les chutes d’Iguazú sous différents angles :
- Circuit Supérieur
- Ganganta del Diablo
- Circuit Inférieur
Tous les chemins sont facilement praticables et accessibles. Seul celui vers la Garganta del Diablo n’est pas très clairement indiqué ; il suffit en fait de longer les rails du petits chemin de fer de la station « Cataratas » à la station « Garganta ».
Voici quelques photos prises sur les trois circuits 😉
Circuit Supérieur
J’ai adoré ce circuit, que j’ai même parcouru deux fois ! Tout d’abord, en arrivant à 8h, le circuit était quasi désert et magnifique même s’il faisait déjà très chaud. Puis l’après-midi avant de quitter le parc.
Garganta del Diablo
La Garganta del Diablo est vraiment saisissante. Quelle puissance ! Quel débit ! Dommage qu’il y ait tant de monde sur la passerelle qui la surplombe…
Circuit Inférieur
Le circuit inférieur permet d’avoir une vue d’ensemble des chutes d’Iguazú vues du bas et de l’île San Martin, qui n’était pas accessible lorsque j’ai visité le parc. On peut aussi se rendre tout en bas du Salto Bossetti (la chute d’eau sur l’avant-dernière photo ci-dessus) !
Se rendre de Buenos Aires aux chutes d’Iguazú en bus
De nombreuses compagnies de bus (Expreso Singer, Via Bariloche, Crucero del Norte…) effectuent la liaison Buenos Aires – Puerto Iguazú en un peu moins de 20h en temps normal. Utilisez Busbud pour comparer les horaires et tarifs.
Sachez qu’il est aussi possible de se rendre à Iguazú (aéroport international des chutes d’Iguazú) en avion à partir de Buenos Aires. C’est beaucoup plus rapide et pas nécessairement plus cher si vous vous y prenez à l’avance. Mais c’est quand même plus drôle de prendre le bus 😉 Et ça en vaut grandement le coup !
Pour une autre idée de week-end à partir de Buenos Aires, un peu plus près cette fois, on vous recommande vivement d’aller faire un tour à Colonia del Sacramento en Uruguay et dans le delta de Tigre en banlieue de la capitale argentine.
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Hello, je découvre ton blog ! Les chutes d’Iguazu sont UN incontournable a faire absolument ! C’est un lieu touristique mais qui vos le détour et les heures de bus à avaler ! J’ai justement prévu de les faire pendant mon séjour et ton article m’apporte beaucoup d’informations ! Par contre avec les retombés d’eau en nuage de pluie, faut-il prévoir de quoi se couvrir si l’on souhaite s’approcher au plus près (un peu comme au Canada) ?.
Hello Pauline ! Contente que l’article te soit utile, tu vas adorer, les chutes sont vraiment impressionnantes ! Mieux vaut prévoir un imperméable au cas où mais lorsque j’y suis allée je n’en ai pas eu besoin car il faisait très chaud et qu’au final il n’y avait pas tant de projections d’eau sur les sentiers et points d’observation. Bon voyage 🙂